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De nos jours, des milliards de choses se disputent constamment votre attention, des derniers titres de l'actualité aux nouvelles danses TikTok à la mode, et la situation peut être assez perturbante. En moyenne, une personne passe environ 7 heures par jour devant un écran, et de nouvelles études montrent que sa durée d'attention est tombée à 8,25 secondes, soit officiellement plus courte que celle d'un poisson rouge ! Ces dernières années, l'anxiété, la dépression et les divisions ont augmenté dans de nombreux domaines de notre société, ce qui peut facilement nous faire perdre le contact avec le monde dans lequel nous vivons. Peut-être que poser nos téléphones et rétablir cette connexion est exactement ce dont nous avons tous besoin.
Retour aux fondamentaux
Depuis la nuit des temps, de nombreuses cultures à travers le monde ont intégré le plein air à leur mode de vie. Un excellent exemple de cette pratique, popularisée récemment au Japon, est la pratique du Shinrin-yoku, aussi appelée familièrement « bain de forêt ». Il s'agit de passer du temps en forêt pour se vider l'esprit, en se laissant bercer par les sons, les odeurs et les couleurs de la nature. Des études ont démontré son efficacité et son effet positif sur l'humeur. Tout cela peut paraître un peu « waouh » ou « hippie », mais ce genre de pratiques recèle en réalité une vérité profonde !
Même si notre ego nous dicte le contraire, nous, les humains, ne sommes encore que des animaux sauvages, et notre rôle dans l'environnement dans lequel nous vivons est crucial non seulement pour la santé de tout ce qui y vit, mais aussi pour la nôtre. Nos yeux, par exemple, ont évolué pour percevoir plus de nuances de vert que toute autre couleur, ce qui nous permet de distinguer incroyablement bien les nuances du terrain et de la végétation – nous avons évolué pour vivre au milieu des forêts, des jungles, des prairies, etc. Être immergé dans la verdure a un effet apaisant sur l'esprit, ralentissant le rythme cardiaque et réduisant l'anxiété. C'est pourquoi avoir des plantes d'intérieur peut vous aider à vous sentir plus ancré et à l'aise chez vous ou au bureau. Il a été démontré que l'accès à la lumière du jour dans les immeubles de bureaux ou aux fenêtres donnant sur des espaces verts améliore considérablement la productivité, l'humeur et la convivialité au bureau, tandis que de nouveaux programmes expérimentant la mise en place d'une couverture végétale en zone urbaine ont permis d'améliorer la convivialité et les liens entre les habitants, avec une baisse substantielle de la criminalité. Il n’est pas nécessaire d’être un scientifique expert pour voir le lien entre notre esprit animal et la façon dont il est influencé par la santé du monde qui nous entoure !
La biodiversité vous concerne
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Si nous pouvions approfondir cette idée et regarder au-delà des plantes et des arbres qui nous entourent, nous pourrions mieux comprendre la vie sur cette planète et notre rôle au sein de celle-ci. Certes, les arbres et les plantes ont besoin d'eau et de soleil pour survivre, mais ce n'est pas tout : ils ont besoin d'une multitude de microbes différents dans le sol pour décomposer les nutriments, de pollinisateurs pour les fertiliser et mélanger leur patrimoine génétique, et de consommateurs primaires ou animaux pour manger leurs fruits et disséminer leurs graines. Les arbres inspirent du CO2 pour créer la nourriture et l'air que nous respirons, et lorsque nous expirons, nous faisons de même pour eux. Nous sommes tous intimement liés par un va-et-vient inhérent à notre existence même, qui dépend intrinsèquement les uns des autres. Les quelques fragments de vie que nous pouvons voir ne sont que la partie émergée de l'iceberg de tout ce qui existe, et le rôle de ces héros invisibles est essentiel dans de grands systèmes écologiques tels que les cycles du carbone, de l'azote et de l'eau. Sans eux, la vie sur cette planète cesserait complètement d'exister.
C'est probablement la principale raison pour laquelle le concept de « biodiversité » est si important, car la santé et la qualité de vie sur cette planète dépendent littéralement de la quantité de vie présente. La richesse spécifique signifie que, face aux changements, il y a suffisamment d'individus pour s'adapter, évoluer et procréer afin de survivre, de sorte que ces cycles plus vastes puissent continuer à fonctionner au bénéfice des autres. La diversité spécifique signifie que, lorsqu'une espèce perd sa capacité d'adaptation, une autre espèce peut occuper cette niche, prendre sa place, s'adapter et croître. Collectivement, cette biodiversité nécessite un nombre suffisant d'individus de chaque espèce pour présenter une grande diversité génétique afin que la population dans son ensemble puisse s'adapter à ces changements au fur et à mesure qu'ils se produisent. Or, comme nous le savons tous, nous sommes actuellement confrontés à de nombreux changements. À l'ère du changement climatique, il est crucial de maintenir cette diversité de la vie afin que la vie, au sens large, puisse s'adapter et survivre, y compris les humains.
Afin de comprendre où nous devons aller, nous devons d’abord regarder d’où nous venons, et je suis désolé, mais voici la partie légèrement inconfortable où je parle de l’influence des humains sur ces cycles et des impacts plus larges de ces actions sur notre planète… soyez indulgents avec moi !
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Renouez avec vos racines
Au cours des derniers siècles, ou depuis la révolution agricole, la conscience collective des sociétés occidentales, unie par de multiples mentalités, a considéré le monde naturel comme « extérieur » au monde humain. Nous, les humains, avons construit des murs et des clôtures pour nous protéger de la nature, bâti des industries entières détruisant des écosystèmes à la recherche de ressources améliorant l'expérience humaine, tout en négligeant les autres formes de vie, et raconté des histoires qui renforçaient une mentalité de peur, de domination et de contrôle de ce qui était considéré comme « sauvage ». Cette mentalité perdure encore aujourd'hui dans le fonctionnement de nos sociétés, et même dans notre façon de penser ou de parler de la « nature ». Nous avons construit des routes, des bâtiments et des technologies à partir de matériaux artificiels qui ne se dégraderont jamais et ne retourneront jamais à la terre, perturbant ainsi ces cycles, et nous l'avons fait en utilisant une source d'énergie qui a réussi à modifier la composition chimique de notre atmosphère au point d'influencer les systèmes mondiaux dont nous dépendons pour vivre. Pourtant, ce n'est pas parce que nous venons d'un passé sombre que nous ne pouvons pas avoir un avenir radieux !
Face à une menace aussi existentielle et imminente que le changement climatique, nous avons tous été contraints de prendre du recul et de réévaluer notre rôle au sein de notre monde, de ces systèmes et parmi les autres formes de vie. C'est là une formidable opportunité de progrès constructif et empreint de compassion. Au lieu de nous considérer comme « autres » que la nature, nous pourrions enfin reconnaître que nous en faisons véritablement partie, et ainsi changer nos mentalités et nos comportements pour favoriser l'épanouissement de toute vie.
Aussi facile soit-il de se déconnecter et de se laisser happer par le monde numérique des matériaux, des produits et des tendances contre nature, le plus grand changement que nous puissions faire est peut-être de poser nos appareils et de nous replonger dans la nature. De nous immerger dans ces espaces verts, de ressentir le lien avec l'air que nous respirons en harmonie avec les arbres, et de reconnaître que notre survie même dépend de la survie de tout le reste. Nous ne sommes qu'une infime partie de la vie sur cette planète, et si nous avons le pouvoir de potentiellement tout détruire, alors ensemble, nous avons le pouvoir de créer un monde où nous pourrons tous nous épanouir.
